Le Gaec Giraudet réunit deux associés : Gabriel et son fils Cédric. Ils exploitent 165 ha, dont 40 en prairie, le reste en grandes cultures (colza, blé, orge, betterave sucrière, maïs). L'atelier allaitant s'appuie sur un cheptel de 40 mères et 20 génisses charollaises, dont la période de vêlage s'étend de décembre à mars. Le troupeau pâture de fin avril à novembre. Les mâles sont commercialisés comme broutards, et les bêtes de réforme finies en engraissement.
Le récent bâtiment d'élevage a une superficie de 1 350 m² (7,50 m de hauteur à la faîtière), et compte 62 places. Ce bâtiment est revenu à 175 000 euros, terrassement inclus. « Nous curons deux fois par an, en milieu et en fin d’hiver », explique Gabriel. Les associés ont choisi d'équiper la face Sud de la stabulation avec un système de pare-vent motorisé "wst5", avec une partie en bâche et une en filet (deux tiers/un tiers), de couleur sable, pour un montant de 16 000 euros, pose comprise. « Ce système possède une double ouverture (du bas vers le haut et du haut vers le bas), précise Anthony Gines, responsable du produit au sein de la division confort animal de la société Agriest. Cela autorise à la fois d’avoir une ventilation naturelle et de permettre le passage des engins. »
« L’agencement du bâtiment en parcs nous permet facilement de faire appel à des services comme l’insémination artificielle, les échographies, poursuit Gabriel. C'est aussi très pratique pour les vêlages. Le principal changement apporté par ce nouveau bâtiment, c'est le confort de travail et celui des animaux : nous disposons de beaucoup plus de place, de luminosité (plaques translucides en toiture et pare-vent). Pour les intervenants nous avons prévu des couloirs de service, ainsi que des passages d’hommes, ce qui nous permet aussi bien qu'au vétérinaire d'accèder facilement aux animaux, avec davantage de sécurité (circulation sans devoir aller parmi les bêtes). »
Côté pratique, chaque case de vie donne sur une case de vêlage avec cornadis d’insémination et une case à veau (tranquille et en sécurité). L'électricité est disponible dans les box de vêlage pour pouvoir brancher facilement le matériel et y voir clair grâce aux néons installés au-dessus de ces box. Pour le curage, il suffit de remonter le pare-vent et d'ouvrir les barrières des cases afin de pouvoir pénétrer directement dans le bâtiment avec le tracteur.
« L’ambiance est saine dans le bâtiment entre le pare-vent et la vantelle : c'est bien aéré mais il n'y a ni condensation, ni humidité, ni courants d’air » Les exploitants se disent aussi satisfaits du filet mobile « il est simple et pratique à utiliser, a un bon comportement au vent et une bonne intégration paysagère. Il ne fait pas de bruit lors de sa descente ou sa remontée et la finition est de bonne qualité, en particulier les extrémités. » Pratique à utiliser lors de jours de beaux temps, même au coeur de l'hiver, ce filet permet de faire entrer le soleil par le haut tout en protégeant les veaux du courant d’air dans la partie proche du sol.