Pour Jacques Pesanti, représentant du secteur de l’abattage, « les exigences de propreté des animaux vont de paire avec l’augmentation des contraintes de l’aval : les risques de contamination sont importants, notamment pour les produits transformés de type steak haché. » Le paillage doit être suffisant et l’éleveur peut également jouer sur la fréquence de raclage pour améliorer l’état général de propreté de son troupeau. En amont, c'est dès la conception du bâtiment qu'il faut prévoir des pentes suffisantes et des accès qui simplifient les opérations de curage.
Selon Caroline Hédouin, de l’Institut de l’élevage, « la propreté des animaux est un moyen visuel pour des gens de l’extérieur d’apprécier les conditions de vie des animaux. C’est pour ces raisons que la propreté des animaux est un des thèmes de la Charte des bonnes pratiques d’élevage, dans laquelle les éleveurs s’engagent, afin de montrer qu’ils travaillent dans le respect des bonnes pratiques ».
Dans un contexte de forte demande des citoyens en matière de bien-être animal l’hygiène et les conditions de vie des animaux sont en première ligne. « Des bovins propres induisent chez tout observateur le sentiment que les conditions d’élevage sont favorables au bien-être des animaux élevés et que l’éleveur est un bon éleveur ».